Жюльетта. Том II
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— Послушайте, уважаемый и гениальный поэт, — обратился хозяин дома к кардиналу де Бернису, — сейчас по Риму гуляет несколько любопытных и очаровательных стишков, которые молва приписывает вашему перу; наши гости способны оценить такого рода литературу, поэтому я просил бы вас прочесть эти произведения.
— Это просто предложения, — махнул рукой Бернис, — и меня весьма удивляет их популярность, потому что я никому, кроме его святейшества, не показывал их.
— Тогда я тоже не понимаю, почему они стали притчей во языцех. Однако прошу вас, кардинал, мы жаждем услышать эти перлы в исполнении автора.
— Мне нечего
Sot Dieu! tes jugements sont pleins d'atrocite,
Ton unique plaisir consiste a l'injustice:
Mais j'ai tant fait de mal, que ta divinite
Doit, par orgueil au moins, m'a arreter dans la lice.
Foutu Dieu! la grandeur de mon impiete
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Жак Балле, сеньор замка Барро, состоявший в близких отношениях с Теофилем де Вио, родился в Париже в 1602 году. Безнаказанное распутство этих двоих злодеев было беспримерным. Говорят, что хорошо известный сонет, о котором здесь упоминалось (это, кстати, один из самых скабрезных образцов поэзии того, да и более позднего времени), написан им во время болезни. Впоследствие Балле отрекся от него, что совсем неудивительно, ибо здоровый телом и рассудком человек не может взять на себя авторство подобного произведения. Возможно, в переложении кардинала наши читатели найдут его не столь непереносимым. (Прим. автора)
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Кардинал де Бернис написал эти строки по-итальянски, здесь они даются в переводе самой Жюльеты.
Ne laisse en ton pouvoir que le choix du supplice,
Et je nargue les fruits de ta ferocite,
Si ta vaine colere attend que je perisse,
Contente, en m'ecrasant, ton desir monstrueux,
Sans craindre que des pleurs s'ecoulent de mes yeux,
Tonne donc! je m'en fouts; rend-moi guerre pour guerre:
Je nargue, en perissant, ta personne et ta loi,
En tel lieu de mon coeur que frapp ton tonnerre,
Il ne le trouvera que plein d'horreur pour toi.
Когда стихли восторженные аплодисменты, Бернис начал читать свою оду.
Foutre des Saints et de la Vierge,
Foutre des Anges et de Dieu!
Sur eux tous je branle ma verge,
Lorsque je veux la mettre en feu…
C'est toi que j'invoque a mon aide,
Toi qui, dans les culs, d'un vit raide,
Lancas le foutre a gros bouillons!
Du Chaufour, soutiens mon baleine,
Et, pour un instant, a ma veine
Prete l'ardeur de tes couillons.
Que tout bande, que tout s'embrase:
Accourez, putains et gitons:
Pour exciter ma vive extase,
Montrez-moi vos culs frais et ronds,
Offrez vos fesses arrondies,
Vos cuisses fermes et bondies,
Vos engins roides et charnus,
Vos anus tout remplis de crottes;
Mais surtout deguisez les mottes:
Je n'aime a foutre que des culs.
Fixez-vous, charmantes images,
Reproduisez-vous sous mes yeux;
Soyez l'objet de mes hommages,
Mes legislateurs et mes Dieux!
Qu'a Giton l'on enleve un temple
Ou jour et nuit l'on vous contemple,
En adoptant vos douces moeurs.
La merde y servira d'offrandes,
Les gringuenaudes de guirlandes,
Les vits de sacrificateurs.
Homme, baleine, dromadaire,
Tout, jusqu'a l'infame Jesus.
Dans les cieux, sous l'eau, sur la terre.
Tout nous dit que l'on fout des culs;
Raisonnable ou non, tout s'en mele,
En tous lieux le cul nous appelle,
Le cul met tous les vils en rut,
Le cul du bonheur est le voie,
Dans le cut git toute la joie.
Mais, hors du cul, point de salut,
Devois, que l'enfer vous retienne.
Pour vous sont faites ses loia,
Mais leur faible et frivole chaine
N'a sur nos esprits aucun poide.
Aux rives du Jourdain paisible.
Du fils de Dieu la voix horrible
Tache en vain de parler au coeur:
Un cul parait, passet il outre?
Non, je vois bander mon jean foutre
Et Dieu n'est plus qu'un enculeur
Au giron de la sainte Eglise.
Sur l'autel meme ou Dieu sefait,
Tous les matins je sodomise
D'un garcon le cul rondelet.
Mes chers amis, que l'on se trompe
Side le catholique pompe
On peut me soupconner jaloux
Abbes, prelats, vivez au large:
Quand j'encule et que je decharge.
J'ai bien plus de plaisirs que vous.
D'enculeurs l'histoire fourmille,
On en rencontra a tout moment.
Borgia, de sa propre fille,
Lime a plaisir le cul charmant,
Dieu le Pere encule Marie.
Le Saint-Esprit fout Zacharie.
Ils ne foutent tous qu'a l'envers
Et c'est sur un trone de fesses
Qu'avec ses superbes promesses,
Dieu se moque de l'univers
Saint Xavier susii, ce grand sage
Dont on vante l'espit divin.
Saint Xavier vomit peste et rage
Contre le sexe feminin.
Mais le grave et charmant apotre
S'en dedommages comme un autre.
Interpretons mieux ses lecons:
Si, de colere, un con l'irrite,
C'est que le cul d'un jesuite
Vaut a ses yeux cent mille cons.
Pres de la, voyez Saint Antoine
Dans le cul de con cher pourceau,
En dictant les regles du moine,
Introduire un vit assez beau.
A nul danger il ne succombe,
L'eclair brille, la foudre tombe,
Son vit est toujours droit et long.
Et le coquin, dans Dieu le Pere
Mettrait, je crois, sa verge altiere
Venant de foutre son cochon.
Cependant Jesus dans l'Olympe,
Sodomisant son cher papa,
Veut que saint Eustuche le grimpe,
En baissant le cul d'Agrippa.
Et le jean-fontre, a Madeleine,
Pendant ce temp, donne la peine
De lui chatouiller les couillons.
Amis, jouns les memes farces;
N'ayant pas de saintes pour garces,
Enculons au moins des gitons.
O Lucifer! toi que j'adore,
Toi qui fait briller mon esprit;
Si chez toi l'on foutait encore,
Dans ton cul je mettrais mon vit.
Mais puisque, par un sort barbare,
L'on ne bande plus au Tenare,