Если душа родилась крылатой
Шрифт:
Des rails!» C’est mon couloir:
Non poe`te: d’embleґe…
— Le cerveau puisse avoir
Le temps de distribuer
Les places: c’est un lieu
Que se voir, — plan, deґcompte
De mots — pas tous heureux,
De gestes, — purs meґcomptes.
Soit tout l’amour en ordre,
Toute a` toi che`re au fond,
— Jusqu’au pli de la robe
Ou des le`vres? — Du front!
Savaient rajuster leur robe: elles!
Couloirs: des maisons — les tunnels.
Vieillard que l’on me`ne a` tatons.
Couloirs: deґfileґs des maisons.
Ami, vois! En lettre ou en reve,
C’est moi sur toi l’eґclair qui cre`ve!
Tu t’endors; paupie`re: descends!
C’est moi sur toi, — pressentiment
De lumie`re. Quand poindra l’heure
Extreme: c’est moi l’il-lueur.
Et apre`s?
Reve: ligne
Juste. Acce`s,
Puis s’inclinent
Front et front.
Le tien touche
Presque. Affront —
Rime: bouche.
Du fait que les murs se deґfont? —
A l’eґvidence le plafond
Flanchait. Vocatif: seul archet!
A l’eґvidence le plancher…
La bre`che! Et le Nil vert au fond!
A l’eґvidence le plafond
Nageait. Le plancher, qu’est-ce hormis
«Qu’il croule!» Des lames salies:
Rions! Mal balayeґ? — Au ciel!
Le poe`te entier tient en selle
Sur le tiret…
Au dessus du rien de deux corps
Le plafond d’eґvidence alors
Chantait
a` l’unisson des anges.
Lettre de nouvel an
Bon Nouvel An, bord nouveau — monde — abri!
Ma premie`re lettre, je te l’eґcris
Au lieu nouveau — qu’en vain on dit doreґ —
(Gorets — doreґs!), lieu de bruit, lieu clameґ,
Vibrant, vide comme la tour d’Eole.
Premie`re lettre a` toi de notre sol
Natal d’hier ou` sans toi je languis,
Et de`s lors c’est d’une eґtoile parmi
D’autres… Loi du repli et du recul
Selon quoi l’unique devient quelqu’une,
D’existante inouїe — inexisteґe.
Comment je l’ai apprise: raconter?
Ni deґluge, ni tremblement terrestre.
Entre un homme, — quelconque («Quelqu’un» c’est —
Toi). — Un eґveґnement des plus facheux.
— Dans le Contemporain et les Deґpeches.
— Pour nous: un article? — Ou`? — A la montagne.
(Les sapins; fenetre. Drap.) — Lisez pas
La presse? Eh bien: l’article? — Non. — Pourtant…
— De grace, non! Haut: trop difficile. En
Moi: pas marchand de Christs. — Dans un sana.
(Paradis de louage). — Jour? — Hier,
Mardi, — j’sais plus. — Viendrez a` l’Alcazar?
— Non: famille. En moi: tout, mais pas Judas.
Bon An a` venir! (Tu naissais demain!) —
Raconter ce que j’ai fait quand on vint
M’apprendre…? Chut… Mot lacheґ. L’habitude!
La vie, la mort — depuis longtemps j’en use
Entre guillemets, comme de nuds vides.
Je n’ai rien fait, mais il s’est fait tre`s vite
Quelque chose, — sans ombre, sans eґcho,
Mais — faisant!
Dis: ton voyage la`-haut?
Comment rompit et ne s’est pas rompu
— Comment — le cur? Et comment, sur les purs —
Sang d’Orel, deґpassant, dit-it, les aigles,
Se coupait le souffle: comme l’eґclair?
Ou plus doux? A qui volait sur de vrais
Aigles russes: ni hauteurs, ni valleґes.
De sang — notre lien a` ce monde-la`:
En Russie tu fus: ce monde-ci a
Muri celui-la`. Un bond ajusteґ!
La vie, la mort sont par moi prononceґes
En ricanant — c’est qu’on touche a` la sienne!
La vie, la mort — je les prononce a` peine,
Avec un asteґrisque (nuit enviable:
Au lieu de l’heґmisphe`re ceґreґbral —
Les eґtoiles!)
Faudrait pas oublier,
Mon ami, ceci: que si l’alphabet
Russe a pris le relais de l’allemand
Ce n’est pas pour la raison qu’a` preґsent
Tout conviendrait, que le mort (mendiant) tout
Mangerait sans broncher!, — mais que ce monde-
La`, le notre, — a` treize ans je l’ai compris
Au cimetie`re Novodieґvitchi:
Non, n’est pas non-parlant, mais tout-parlant.