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ЖАНРЫ

Сочинения в двенадцати томах. Том 3
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Sous ce rapport rien ne peut ^etre plus digne de votre attention.

Les imprimeries de coton de nos d'epartements, celles du Haut-Rhin, de Seine et Oise et autres de l’int'erieur sont parvenues depuis quelques ann'ees, au point de rivaliser, de surpasser m^eme en quelques articles, les manufactures du m^eme genre 'etablies en Suisse et en Angleterre; elles exportent une partie de leurs produits `a l’'etranger et en fournissent une grande quantit'e dans l’Int'erieur; Elles occupent dans la cidevant Belgique seule plus de 15.000 ouvriers, et entretiennent cons'equemment plus de 50 mille individus en comptant les femmes et les enfants, partout elles payent de gros salaires, et font vivre dans l’aisance un grand nombre de personnes.

Cependant il est impossible que ces manufactures continuent leur fabrication `a moins qu’on ne leur assure les moyens de se procurer les mati`eres essentiellement premi`eres, dont elles commencent d'ej`a `a 'eprouver une grande p'enurie. Or si le gouvernement n’exempte pas les toiles de coton blanches des Indes destin'ees `a l’impression, des formalit'es requises par l’arr^et'e du 1-er Messidor il est certain que bient^ot nous en serons enti`erement priv'es, et qu’ainsi nos imprimeries tomberont dans un 'etat de stagnation complette.

Il n’est pas difficile `a calculer Citoyen premier Consul! combien les suites d’un pareil 'ev'enement, seroient d'esastreuses pour notre pa"is, puisqu’outre les pr'ejudices qu’il feroit 'eprouver au fabricant, il priveroit plusieurs milliers d’individus de tout moyen d’existence, ou les forceroit au moins `a en chercher ailleurs; de sorte que nous perdrions en peu de temps et nos d'ebouch'es `a l’'etranger et les moyens de r'etablir nos fabriques, pendant que les revenus publics 'eprouveroient une diminution sensible et proportionn'ee, pour le d'epartement des Rouanes `a la somme consid'erable que produisoient annuellement les droits d’entr'ee sur les articles en question.

Nous osons donc vous supplier, au nom du bien public, citoyen premier Consul, de vouloir bien rendre aux toiles de coton blanches des Indes, destin'ees `a l’impression, l’exemption de repr'esentation de certificat d’origine, de laquelle elles jouissoient en vertu des loix des 19 pluvi^ose an 5 et 9 flor'eal an 7. Cette mesure est indispensable au maintien des fabriques et `a la prosp'erit'e du commerce national; nous avons droit d‘en attendre ce bienfait du G'enie Restaurateur de la France et de ses sources de prosp'erit'es.

Salut et profond respect

Vice pr'esidt Romberg secr'etaire.

II

Архив

Лионской торговой палаты 1805 г.

Proc`es-Verbaux des d'elib'erations, 1802–1815, 82–83

Протокол заседания 20 фримера XIII года (1806)

Доклад комиссии, рассматривавшей станок Жаккара

Les avantages que peut procurer `a la manufacture d’'etoffes de soie la nouvelle m'ecanique de M. Jacquard ont 'et'e justement appr'eci'es par les fabricants que vous avez invit'es `a en faire l’examen hier en notre pr'esence. Ce nouveau m'etier r'eunit dans sa simplicit'e, l’'economie, l’exactitude et la r'egularit'e de la fabrication; il peut ^etre regard'e comme le point de perfection le plus exact du m'ecanisme des 'etoffes faconn'ees et broch'ees… La chambre de commerce, sentinelle vigilante sans cesse occupe'e de trouver les moyens de faire fructifier le commerce et les manufactures, se plait `a accorder le t'emoignage le plus flatteur et le plus authentique `a des d'ecouvertes utiles, et le travail de M. Jacquard en est digne `a tous 'egards, mais l`a se borne toute sa puissance, — n’ayant aucuns fonds `a sa disposition, n’ayant aucune autorit'e administrative, ses moyens de r'ecompenser et propager le r'esultat des travaux des artistes lui manquent absolument.

A посему Комиссия предлагает сначала выдать Жаккару 1200 ливров, если удастся еще один опыт, а затем ходатайствовать пред властями о субсидии и помощи ему.

III

Архив Лионской торговой палаты (Июль, 1805 г.)

Proces-Verbaux des d'elib'erations, 135.

Заседание 13 термидора XIII года.

On lit une lettre des messieurs les fabricants chapelliers et une copie du m'emoire qu’ils pr'esenteront `a Monsieur le commissaire g'en'eral de police au mois de vent^ose; elles ont pour objet d’engager la chambre `a faire ce qui d'ependra d’elle pour obtenir la prompte publication de l’ordonnance de M. le commissaire g'en'eral du 11 flor. dernier, sur la police concernant les ouvriers, qui lui est attribu'ee par la loi du 22 germinal an 11.

Dans l’un et l’autre 'ecrit ils exposent que le licence, l’insubordination r'egnent parmi les ourviers qu’une coalition, contre les chefs d’ateliers, organis'ee par quelqu’uns et dont g'emissent ceux d’entre eux qui respectent leurs devoirs et qui se trouvent violemment envelopp'es par elle tendent 'evidemment `a la ruine de leurs fabriques, si elles n’'etaient bient^ot r'eprim'ees. Le rem`ede qu’ils trouvent `a ces maux est la publication de l’ordonnance de M. le commissaire g'en'eral du 11 flor'eal; ils la demandent avec les plus vives instances. — Apr`es cette lecture une d'eputation de Mrs les fabricants chapeliers, compos'ee de MM. Chambry, Millbon, Pordon, Buret — est introduite. Chacun d’eux expose alternativement `a l’assembl'ee en termes plus forts encore que ceux employ'es dans leur lettre…, les maux auxquels sont livr'es leurs fabriques par l’insubordination de leurs ouvriers qui ne craignent pas d’abandonner leurs ateliers dans le moment o`u les commissions pressent; de travailler une heure de moins par jour qu’ils ne doivent, et font la loi pour le prix de leurs journ'ees. Tls la prient de concourir avec eux `a la plus prompte publication de l’ordonnance de M. le commissaire g'en'eral de police.

Торговая

палата постановила исполнить желание хозяев и просить полицию о соответствующем распоряжении.

IV

Архив Лионской торговой палаты

Proc`es-Verbaux des d'elib'erations, 93 (1805)

Адрес Наполеону I, поданный при его проезде через Лион

Sire,

A la t^ete des arm'ees Votre pr'esence fut toujours le pr'esage de la victoire; elle ram`ene parmi nous le bonheur et de vastes esp'erances. Nous osons les fonder sur la bienveillance de Votre Majest'e, sur le souvenir de nos malheurs et surtout sur l’int'er^et qu’ils ont su lui inspirer. H'esiterions-nous `a nous y livrer lorsque Votre Majest'e a daign'e ne pas les 'eloigner, lorsque d’un seul mot elle peut rendre `a la France un commerce annuel de cinquante `a soixante millions; et son antique splendeur `a une ville infortun'ee, si longtemps l’objet de la jalousie de nos rivaux? Nos voeux sollicitaient depuis longtemps la m^eme faveur que Francois I avait accord'ee `a nos p`eres; il jeta le premier les fondements de la prosp'erit'e de notre ville, l’exp'erience justifia la sagesse de ses vues; il favorisa par toutes sortes de moyens le passage en franchise par Lyon des marchandises 'etrang`eres allant `a l’'etranger. Nos richesses s’accrurent, la vue des magnifiques brocarts fabriqu'es en Italie nous porta `a les imiter. D’abord 'emules des italiens, bient^ot nous ne conn^umes plus de concurrents.

Attendions nous moins du h'eros qui fix^at et sut aggrandir les destin'ees de la France, lorsque reclamant aupr`es de lui le commerce de nos p`eres, nous sollicitons la m^eme faveur dont jouissent depuis deux ans nombre de villes maritimes moins `a port'ee que nous d’approvisionner de denr'ees coloniales et de marchandises de Levant — la Suisse et l’Allemagne?

N'egligerions-nous les avantages que nous offrent notre position, nos habitudes et nos relations pour contribuer `a la prosp'erit'e de la France et `a la n^otre? Moins empress'es `a les faire valoir, nous m'eriterions se que nous aurions le plus `a redouter, le bl^ame de Votre Majest'e elle-m^eme. Loin de nous la crainte de voir ce nouvel 'etablissement affaiblir l’eclat et l’activit'e de nos manufactures. Un accroissement de population, l’augmentation des fonds circulants sur la place, la reconstruction de nos 'edifices, l’abord d’un plus grand nombre d’'etrangers peuvent-ils nuire `a la prosp'erit'e de nos manufactures? Peut-on appr'ehender leur decadence, des causes m^emes qui tendent `a les en retirer?

Le demande d’un entrep^ot fixe d'ej`a l’attention des maisons 'etrang`eres qui nous avoisinent, plusieurs n’attendent que la d'ecision de Votre Majest'e pour venir se fixer parmi nous. On peut en citer qui d'ej`a cherchent `a prendre des mesures pour leur prochain 'etablissement.

Telles sont, Sire, les principales consid'erations que la chambre de commerce de Lyon soumet aux lumi`eres de Votre Majest'e Imp'eriale, tels sont les voeux qu’elle forme pour le bonheur de ses concitoyens. Heureuse d‘en ^etre un instant l’organe aupr`es de Votre Majest'e, elle appr'ecie encore plus l’honneur de vous offrir l’hommage du profond respect avec lequel nous sommes.

Der Votre Majest'e les tr`es humbles et tr`es fid`eles sujets.

V

(17 февраля 1806 г.)

Consid'erations `a l’appui du m'emoire pr'esent'e `a Sa Majest'e l’Empereur par les fileurs et tisseurs du D'epartement du Rh^one et par les fileurs et tisseurs du D'epartement de la Dr^ome.

Lorsque l’art de la filature 'etoit dans l’enfance parmi nous, lorsque un pr'ejug'e mal entendu s’opposoit `a la propagation des moyens industriels qui en diminuant les fraix de main d’oeuvre donnoient une grande perfection au travail; ont 'etoit forc'e d’avoir recours au commerce de l’Inde pour se procurer les toilles de coton n'ec'essaires `a la consommation de nos manufactures d’indiennes;

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