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ЖАНРЫ

Полное собрание сочинений. Том 24

Л.Н. Толстой

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Ne vous souciez pas de votre nourriture. Vous travaillerez pour les autres. Et celui qui travaille pour les autres sera toujours nourri par ceux pour qui il travaille. Matt. X, 10. Luc. X, 7.

Entrez dans la maison de celui qui vous para^itra digne ou dans la premi`ere maison venue et saluez le ma^itre et si on vous accueille restez dans la maison et travaillez y et par votre exempl(e) enseignez la vie selon mes commandem[ents].

Si on ne vous accuielle pas, sortez de la maison sans r'ecriminations et entrez dans une autre et faites y la m^eme chose, mais ne changez pas de demeure, restez o`u vous ^etes. Matt. X, 13, 14. Marc VI, 10, 11. Luc. X, 5.

Je vous envoie comme des br'ebis parmi les loups; vous devez ^etre doux comme des br'ebis vis-`a-vis les hommes m^eme s’ils 'etaient comme d[es] lou[ps]. Je vous pr'eviens d’avance que le monde vous sera hostile. Soyez sages comme des serpents et doux comme des colombes. [Matt. X, 16. Luc. X, 3.]

Ne croyez pas que mon enseignement, celui que vous allez porter aux hommes, puisse leur donner tout de suite la paix. Mon ense[i]gnement est comme le feu jet'e dans le monde. Il fera beaucoup de ravages avant qu’il n’embrase tous les hommes.

Mon enseignement ne produira pas la paix ma[is] la discorde. Il divisera le p`ere et son fils, la fille et sa m`ere, les parents deviendront ennemis entre eux. Luc. XII, 51—53. Matt. X, 34, 35.

Le fr`ere livrera son fr`ere `a la mort et le p`ere son enfant et les enfants se leveront contre leur parents et les feront mettre `a mort.

Et vous serez ha"is du monde pour avoir produit cette discorde entre les hommes. Matt. [X,] 21, [22.]

On vous livrera aux tribunaux, on v[ou]s fustigera et vous conduira devant les gouverneurs et les rois `a cause de mes comma[n]demen[t]s que v[ou]s pr^echerez aux hommes et vous devrez rendre t'emoignage de ma doctrine devant les tribunaux, les gouverneurs et les rois.

Ne pensez pas d’avance `a ce que vous devrez leur r'epondre, mais il vous trouvera ce que vous aurez `a dire car ce ne sera pas v[ou]s mais l’esprit de votre P`ere qui parlera en vous. Matt. X, 17—20.

Ce que je v[ou]s dis entre nous vous le direz devant les tribunaux, les rois et les peuples. N’ayez pas peur de ceux qui tuent le corps mais de ce qui peut tuer la vie v'eritable. La vie temporelle ne d'epend pas de l’homme. Un cheveu ne peut tomber de la t^ete de l’homme sans la volont'e du P`ere tandis [que] l’homme qui fait la volont'e du P[`ere] n’a rien `a craindre. Matt. X, 30.

Ne les craignez donc pas car s’ils emploient la violence contre v[ou]s c’est qu’ils se sentent dans le mal et t^achent de le cacher. S’ils se couvrent il faut les d'ecouvrir. Matt. X, 26.

Et quand on vous rel^achera allez dans une autre ville et faites y la m^eme chose. — [Matt. X, 23.]

Celui qui aura persist'e jusqu’au bout sera sauv'e, car bient^ot le monde comprendra la vocation de l’homme. Matt. X, 22, 23.

Et les di[s]ciples s’en all`erent dans le monde en pr^echant le changement de la vie des hommes et faisant le bien `a tous les hommes. Luc. IX, 6.

Et apr`es avoir exp'edi'e ses disciples J'esus continuait `a pr^echer dans les villes. Matt. XI, 1.

Un jour une femme apr`es l’avoir entendu dit: bienheureuse est la m`ere qui a nourri cet homme. J'esus r'epondit: bienheureux ne sont que ceux qui entendent la parole du P`ere et l’accomplissent. Luc. XI, 27, 28. — Et quand on fit `a J'esus le reproche de n'egliger ses parents et sa m`ere, il r'epondit: je n’ai de m`ere et de fr`eres que ceux qui entendent la volont'e de Dieu et l’accomplisse[nt]. Luc. VIII, 19—21. Matt. XII, 46 [50].

Et pendant qu’il enseignait un homme dit `a J'esus: je te suiverai partout o`u tu iras. J['esus] r'epondit: Ce n’est que les renards qui ont des tani`eres pour se cacher des autres animaux, l’homme n’ a pas et ne doit pas avoir de s'ejour fixe. Il [est] partout chez lui quand il remplit la volont'e de Dieu parmi les hommes. Luc. IX, 57, 58.

A un homme qui se d'efendait de suivre J['esus] `a cause de la vie[i]llesse de son p`ere qu’il devait ensevelir, J['esus] dit: Laisse au[x] mort[s] le soin ’denterrer les morts. Si tu veux vivre suis-moi. Luc. IX, 59—60.

A un autre qui pr'etextait [les] affaires `a la maison J['esus] dit: Un laboureur qui au lieu de regarder en avant se retourne pour voir ce qu’il a fait n[e] peut pas accomplir la volont'e de Dieu. Luc. IX, 61, 62.

Et J['esus] dit `a tous ceux qui l’entourai[e]nt:

Celui qui veut suivre mon enseignement et pr'ef`ere son p`ere, sa m`ere, sa femme, ses enfan[t]s, ses fr`eres ou m^eme sa vie person[n]elle `a l’accomplissement de la volont'e de D[ieu] n’est pas mon disciple. Luc. XIV, 25, 26.

Celui qui n’est pas pr^et `a toutes les privations et`atoutes les souffrances pour accomplir mes commandements n’est pas mon disciple. L[uc]. XIV, 27.

Et alors un certain chef s’approcha de lui et lui adressa cette question:

«Mon bon ma^itre, que dois-je faire pour obtenir la vie 'eternelle?» Et J['esus], sans lui r'epondre `a sa question, concernant la vie 'eternelle, lui dit: tu connais les commandemen[t]s de Mo"ise: tu ne com[metras] p[as] d’ad[ult`ere], tu ne tueras pas, tu ne d'erob[eras] pas, tu ne r[endras] p[as] d[e] f[aux] t['emoignage], tu h[onoreras] t[on] p[`ere] et t[a] m[`ere]? Le chef r'epondit: Je les connai[s] et je les ai observ'es toute ma vie. Mais je veux ^etre parfait; que me manque-t-il?» Ayant entendu cela J['esus] lui dit: Il te manque une chose: l’absence des richesse[s] — la pauvret'e. Si tu veux entrer dans le royaume de Dieu, va vendre tout ce que tu as et donne-le aux pauvres, et puis 'etant pr^et `a toutes [les]privations et toutes les souffrances suis-moi. Le chef entendant cela fut fort afflig'e et se retira car il 'etait riche et tenait `a sa richesse. Alors J'esus dit `a se[s] disciples: Vous voyez bien, c’est la richesse qui emp^eche les hommes `a entrer dans le royaume de Dieu. Car un chameau entrera plut^ot dans le trou d’une aiguille qu’un riche dans le royaume de Dieu. Et les disciples ayant entendu cela en furent constern'es et dirent: «L’homme ne peut donc pas pourvoir `a son existance?» Et J'esus, les ayant regard'es, dit: L’homme ne le peut pas, ce n’est que Dieu qui le peut. Alors l’un des disciples dit `a J['esus]: «Ce n’est pas de nous que nous parlons. Tu vois que nous avons abandonn'e tous nos bien[s] pour suivre ta loi; mais cette n'ecessit'e d’abandonner tous les biens de ce monde para^itra trop p'enible aux hommes et il[s] ne te suivront pas». Et J'esus leur dit: Nul n’aura abandonn'e sa maison ou ses fr`eres, ou ses soeurs, ou sa m`ere, ou son p`ere, ou ses enfants, ou ses champs qu’il n’en recoive le centuple maintenant dans ce tem[p]s-ci: des maisons et des fr`eres, et des champs malgr'e les pers'ecutions, et pardessus tout la conscience de la vie v'eritable. Car ceux qui sont riches et se croient les heureux sont les malheureux. Et ceux qui se croient malheureux sont les heureux. Matt. XIX, 16—30. Marc X, 17—31. Luc. XVIII, 18—30.

Et alors pour mont[r]er l’emploi qu’on doit faire des richesses de ce monde, J'esus dit `a ses disciples: Si l’intendant d’un riche seigneur s’attendant `a ^etre priv'e de son emploi, donnait aux autres ce qui ne lui appartient pas pour s’en faire des amis et trouver du secours parmi eux, apr`es ^etre destitu'e par son ma^itre, n’agirait-il pas sagement d’apr`es les lois du monde? Si les hommes de ce monde savent agir prudem[m]ent, pourquoi est ce que les hommes n’agiraient pas de m^eme pour les biens de la vie v'eritable. La richesse est toujours injuste. Le seul emploi que nous puissions en faire c’est de le donner en 'echange du bien v'eritable. Luc. XVI, 1—10.

Si nous tenons au bien mensonger nous ne pouvons pas acqu'erir le bien v'eritable. Comme il est impossible de servir deux ma^itres `a la fois, il est impossible de poss'eder en m^eme tem[p]s le bien mensonger — la richesse et le bien v'eritable — la conscience d’avoir rempli la volont'e du P`ere. Luc. XVI, 11—13.

Et les juifs orthodoxes, qui 'etaient riches et aimaient la richesse, entendirent cela et ils en furent outr'es et se moquaient de J['esus]. Alors il leur dit: Vous croyez peut-^etre que parce qu[e] les hommes vous estiment pour votre richesse, que v[ou]s [^etes] estimables en v[ou]s m^eme[s]? Ne le croyez pas. Dieu conna^it le coeur des hommes. Et la richesse qui est estimable aux yeux des hommes est une horreur devant Dieu. Luc. XVI, [14,] 15.

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