Полное собрание сочинений. Том 24
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Et pour leur montrer que d’apr`es leur loi la richesse est proscrite et la pauvret'e ordonn'ee, il leur dit une parabole: Il y avait un riche comme v[ou]s qui se parait, menait joyeuse vie tous les jours du matin au soir. Et `a sa porte gisait un gueux couver[t] d’ulc`eres qui se nommait Lazare et qui d'esirait se rassasier de ce que tombait de la table du riche; mais au lieu de cela les chiens du riche l'echaient les plaies du pauvre. Apr`es la mort de[s] deux le pauvre mourut il fut port'e dans le sein d’Abraham, le riche dans l’enfer. Et voil`a que le riche de l’enfer au milieu des tourments apercut Abraham et Lazare dans son sein. «P`ere Abraham, dit le riche, habitu'e `a ordonner au pauvre, aie piti'e de moi et envoie moi Lazare pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafra^ichisse la langue car je br^ule». Mais Abraham r'epondit:
Et partout o`u il allait J['esus] disait `a tous: «Quiconque veut poss'eder la vie v'eritable doit renoncer `a sa vie person[n]elle et ^etre pr^et `a toutes les privations et toutes les souffrances pour avoir la vie v'eritable».
Chapitre VI
(SUR LA TERRE COMME AUX CIEUX)
Ce n’est que l’accomplissement de la volont'e de Dieu qui donne la vie v'eritable.
Et les septante disciples qu’il avait envoy'e pour pr^echer le renoncement `a soi m^e[me] revinrent pr`es de lui et dirent avec joie: «partout on nous 'ecoute, on n[ou]s ob'ei[t] et ton ense[i]gnement fait dispara^itre le mal». Luc. X, 17.
Et J['esus] leur dit: Je m’attends `a ce que mon enseignement d'etruit le mal, mai[s] ne v[ou]s r'ejouissez pas de votre pouvoir sur le mal; r'ejouissez v[ou]s de ce que v[ou]s m^emes v[ou]s remplissez la volont'e du P`ere. Luc. X, 20.
Et J'esus tomba en extase et dit: Je te loue, oh. P`ere, seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as voulu que les choses se d'ecouvrent non seulement aux intelligents et aux savants mais qu’ elles se r'ev`elent surtout aux simples. Je concois que c’est ainsi que tu l’as voulu. Luc. X, 21.
Toutes choses ont 'et'e r'ev'el'ees `a l’esprit de l’homme. Et ce n’est que l’esprit de l’homme qui concoit l’infini et l’absolu. Et l’infini et l’absolu n’est que l’esprit de l’homme. Et, se tournant vers ses disciples, il leur dit: Vous ^etes heureux de vivre dans notre tem[p]s et de concevoir la vrai[e] doctrine 'epur'ee de toute superstition. Plusieurs proph`etes on voulu l’enseigner mais n’ont pu y parvenir. Luc. X, 21—24.
Et il dit: suivez ma loi v[ou]s tous qui vous donnez tant de mal et qui portez vos lourds fardeaux. Chargez-vous du fardeau de ma loi et vous saurez que je suis doux et bon de coeur et vous trouverez le bonheur de votre vie. Car le joug de ma loi est ais'e et le fardeau l'eger. Matt. XI, 28—30.
<Et il entra dans une maison, et la foule l'у suivit au point qu’il ne pouvait prendre son repas>. Alors ses proches apprenant tout ce qu’il disait vinrent pour le prendre et l’emmener car on disait qu’il 'etait fou. Marc III, 21.
Mais J['esus] ne se livra pas et alla ailleu[rs]. Et les Juifs poursuivaient J['esus] et cherchaient `a le faire mourir. J. V, 16.
Et les savants venus de J'erusalem disaient: «il pr^eche le mal. Puisque ce n’est que par le mal qu’il d'etruit le mal». — Alors J['esus] leur dit: Si vous dites que c’est par le mal que je d'etruis le mal, vous dites un non-sens. L’ennemi ne peut pas d'etruire l’ennemi. Si quelqu’un d'etruit mon ennemi il n’est plus mon ennemi mais mon ami. Ou bien: Si l’ennemi d'etruit l’ennemi il se d'etruit lui-m^eme. Et si vous d'etruisez votre ennemi vous ne pouvez dire que ce pouvoir soit un mal. Si donc je d'etruis le mal cela ne peut ^etre que par le bien, l’esprit de Dieu. Et si je d'etruis le mal par l’Esprit de Dieu, l’esprit de Dieu s’est donc d'ej`a manifest'e `a vous. — C’est pourquoi il est impossible d’^etre indiff'erent `a mon enseignement, il faut ^etre avec moi ou contre moi.
Il faut ^etre cons'equent et si vous dites que le fruit de l’arbre e[s]t mauvais, vous devrez dire que l’arbre l’est de m^eme. Matt. XII, 33.
Celui qui veut donc d'enigrer la source de mon enseignement doit d'enigrer l’esprit de Dieu.
Et le blasph`eme contre l’esprit de Dieu est la seule faute des hommes qui ne peut ^etre pardonn'ee car c’est la r'evolte contre ce qu’il y a de plus saint, la volont'e de Dieu.
Alors quelques uns des savant[s] pharisiens lui dirent:
«Dans tous les cas nous voudrions des preuves de ce que tu dis». Matt. XII, 38.Et J['esus] leur r'epondit: — Les gens demandent une preuve. Les Nin'eviens n’ont pas demand'e de preuves `a Jonas. Il[s] ont vu et entendu Jonas et se sont convertis. Et `a pr'esent quand c’est l’esprit de l’homme qui est plus convaincant que le sermon de Jonas qui le leur dit, ils demandent des preuves. Matt. XII, 38—40. Luc. XI, 29—32.
Et les juifs poursuivaient J['esus] et cherchaient `a le faire mourir. J. V, 16.
Et J['esus] dit: <Ma doctrine n’est pas de moi mais de celui qui m’a donn'e la vie. J. VII, 16>.
<Si quelqu’un veut faire la volont'e de Dieu, il reconna^itra si ma doctrine e[s]t de Dieu ou si je parle de mon chef. — [J. VII,] 17.
Celui qui parle de son chef dit ce que lui para^it juste, `a lui seul; mais celui qui dit ce qui est la volont'e du P`ere de tous les hommes parle de ce que connaissent tous les hommes. J. [VII,] 18.
Mo"ise v[ou]s a donn'e une loi qu’il est impossible de suivre et v[ou]s ne [le] suivez pas et moi je v[ou]s donne une loi qui est 'ecrite dans vos consciences et v[ou]s voulez me faire mourir. J. VII, 19.>
Le peuple lui dit: alors tu es poss'ed'e du d'emon. J. VII, 20.
<Et les orthodoxes lui dirent: «Tu rends t'emoignage de toi m^eme, ton t'emoignage n’est pas v'eritable». [J.] VIII, 13.
Et J'esus dit: Il est 'ecrit dans votre loi que le t'emoignage de deux hommes est digne de foi. Eh bien, c’est moi qui rend t'emoignage de moi et le P`ere qui a donn'e la vie `a tous les hommes me rend t'emoignage dans la conscience de tous les hommes. J. VIII, 17, 18.
Alors ils lui dirent: «Toi, qui es-tu?» Et J['esus] dit: je suis ce que je vous dis, ce que je v[ou]s enseigne. — [J. VIII, 25,] 26.
Lorsque v[ou]s aurez 'elev'e la conscience de l’homme vous conna^itrez ce que je suis vous saurez que je ne fais et ne dis que ce qui est la volont'e du P`ere. [J. VIII,] 28.
Je ne suis pas seul puisque je fais la volont'e du P`ere de tous. 29.
Si vous accomplissez ma doctrine, vous serez avec moi [J. VIII,] 31) et v[ou]s conna^itrez la v'erit'e. Et la v'erit'e v[ou]s rendra libres. Vous ne l’^etes pas, car v[ou]s ^etes esclaves du mensonge, ce n’est que la conscience de sa d'ependance du P`ere qui peut vous affranchir. [J. VIII, 32—34.]
Et les juifs dirent: «N’avons nous pas raison de dire que c’est un Samaritain et qu’il est poss'ed'e du d'emon?» J. VIII, 48.
Et J['esus] dit: Je ne suis pas poss'ed'e du d'emon et je ne veux faire de mal et tuer personne, mai[s] vous vous appelez enfants d’Abraham et <cependant v[ou]s> ^etes <esclaves du mensonge>. Vous voulez me faire mourir, moi qui ne v[ou]s ai dit que la v'erit'e. J. VIII, 39, 40, 49.
Vous le faites parce que v[ou]s ne connaissez [pas] le P`ere v'eritable de tous les homme[s], vous servez votre p`ere `a vous, qui est le mensonge — le d'emon. [J. VIII, 44.]