Сочинения в двенадцати томах. Том 2
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Avons ens-te f-t comp-re led. particulier arr^ete lequel sur les interpellations que nous lui avons faites nous a dit se nommer L'eonard Vieumer dit Leveill'e comp-on chapellier cy devant chez le s-r Danloux, demeu-t Rue Beaubourg chez la v-e Nivel logeuse qu’ayant 'et'e sollicit'e par le nom-e Blanchard et plusieurs autres comp-ons chapelliers de sortir de chez led. s-r Danloux et qu’on lui payeroit ses journ'ees com-e s’il travailloit, et est vrai qu’il en est sorti et a d'ej`a recu quatre journ'ees `a raison de quarante cinq sols chacune dans un cabaret Rue S-te Avoye d’un particulier g-on chapellier qui est ^ag'e et marqu'e de petite v'erole; qu’il sait quil a eu lui grand tort mais prie led. Danloux de lui pardonner son intention lorsqu’il a 'et'e chez lui 'etant de lui redemander `a travailler et a d'eclarer ne savoir 'ecrire ni signer de ce interpell'e.
Des quels comp-on rapport dires et d'eclarons cy dessus nous avons aux susnomm'es donn'e acte, en cons'equence, attendu ce que dessus et que d’ailleurs ledet. Vieumer dit Leveill'e est connu pour ^etre l’un des chefs des cabales et attroupements qu’on eu lieu nous l’avons laiss'e a Marchand pour le conduire et faire 'ecrouer de notre ordonnance en prisons de l’h^otel de la Force et avons sign'e.
Ferrand.
II
Нац.
С. 134, 5–6, doc. № 36.
Messieurs, Suplie les ouvriers abitant de la villes de Paris quil vous plaise ordoner que les ouvriers que l’on oblige de quitter leurs ouvrage pour monter la garde et faire patrouille seront pay'es des fonds fournis par les bourgeois entitre, attendue qu’il impossible `a un malheureux charg'e de familles de continuer le service ce qui agrave sa miserre et le rend plus malheureux. Daignez ordonner le temps et heure que chaque personne sera tenue de servir, que la dite ordonnance soit envoy'ee dans chaque district (Delacourt. Ce 18 juillet 1789).
Адрес: A Messieurs les commissaires pr'ev^ots des marchands et Messieurs les Directeurs administrateurs g'en'eraux de Bureau permanent de la ville de Paris.
III
Нац. арх.
С. 134–12. 24 juillet 1789.
Un grand nombre de Particuliers r'esidant `a Paris quittent dans ce moment ci leurs foyers, les consommateurs de cette ville diminuant, il se trouvera que les fl'eaux de la chert'e du Pain et du deffaut d’ouvrages dont on n’'eprouve d'ej`a que trop les tristes effets vont, encore s’accro^itre et que la capitale devenant vide de gens riches ceux qui resteront se trouveront d’autant plus expos'es de la part des gens forc'es par les besoins pressants.
Ne seroit il pas possible par une invitation publique au nom de l’int'er^et g'en'eral d’engager tous les propri'etaires de Paris et des environs de se d'ecider `a faire faire dans ce moment et pr'ef'erablement `a tout autre les ouvrages qu’ils pourroient avoir projett'e en terrasses jardins, B^atiments etc.
Que si quelques citoyens riches et vertueux en donnoient les premiers l’exemple, ils fussent cit'es et connus pour de v'eritables patriotes; peut-^etre cela exciteroit l’amour du bien public et de la v'eritable consid'eration surtout quand on observera que les bienfaisances particuli`eres telles qu’elles soient, deviennent toujours des moyens courts et insuffisants; qu’il est difficile que les r'epartitions en soient bien faites et qu’elles donnent souvent lieu `a beaucoup plus d’abus qu’elles n’op`erent de biens.
Enfin ne seroit il pas possible d’annoncer que la n'ecessit'e pouvant forcer de retenir ceux qui d'esertent la ville et rapeler sous des peines rigoureuses et m^eme d’infamie ceux qui l’ont d'ej`a abandonn'ee; il est de l’int'er^et de tout le monde de contribuer chacun selon sa position a faire reparoitre l’activit'e de l’industrie, la circulation et tout ce qui peut r'etablir les moyens de confiance de bonheur et de libert'e `a quoi tient imm'ediatement le bon ordre de la soci'et'e.
Perrard de Montreuil, Censeur Royal architecte du grand Prieur'e de France.
IV
Нац.
арх.О1 500, р. 417.
Письмо министра двора к Bailly.
М. Bailly.
3 Ao^ut 1789.
М. Necker m’a communiqu'e, М., la lettre que le comit'e de Police lui a 'ecrite relativement `a la n'ecessit'e d’ecarter de Paris les ouvriers qui n’y sont pas employ'es et les gens sans aveu qui se sont r'eunis `a eux. J’ai pris une lecture attentive du plan de M. Smith et du projet d’ordonnance qu’il y joint. Elle me paroit 'etablie sur de bons principes et je n’aurai aucune difficult'e d’'ecrire suivant le voeu de l’auteur `a М. M. les intendants conform'ement aud. plan. Je ferai passer aussi aux affaires de Mar'echauss'ee un mod`ele de certificat en leur prescrivant ce qu’ils auront `a faire. II suffira de me pr'evenir du moment ou le parti sera pris et mis `a ex'ecution pour que j’agisse de mon cot'e.
V
Нац. библ., отдел рукописей
27 Juillet 1789.
f. fr. nouv. acq. 2678.
Demande `a l’H^otel de Ville.
Le district de St. Joseph vient d’^etre instruit par le district de St. Lazare et par la clameur publique que les ouvriers de Montmartre de barri`eres se repandent arm'es dans la plaine de St. Denis, d'etruisant les bleds et menacant de se porter aux plus grands exc`es. Le district a rassembl'e toutes ses forces; il a sollicit'e les districts voisins, il a demand'e de gardes-francoises et des suisses. Mais il sollicite encore des secours surtout en Cavalerie. Le district Soumet sa position au C-te Milit. en l’H^otel-de-Ville et le supplie d’envoyer promptement des forces auxiliaires.
VI
Нац. арх.
Y. 10530.
Cedule commenc'ee le 7 Septembre 1786 et finie le 7 Septembre 1790.
Du 22 Oct. 1789.
En la chambre de l’instruction criminelle publique au ch^atelet de Paris.
Michel Adrien ^ag'e de vingt cinque ans et demie, ancien soldat, natif de Paris et gagne denier, D-e rue des jardins, deffendeur et accus'e, assist'e de M. Antoine Marcel de Bruce, Procureur au Chatelet, son conseil, nomm'e d’office.
A dit qu’il n’a jamais excit'e d’emeute dans le faubourg S-t Antoine et le fbg. St. Marceau, qu’il est vrai qu’il a cri'e de se rendre `a la porte de la Bastille pour avoir le pain plus librement, n’a point recu d’ordre pour cette d'emarch'e, y a 'et'e excit'e par un nomm'e Pierre Bourguignon, qui lui a remis une carte qu’il n’a pas lue, ne sachant pas lire, qu’il 'etoit pris de vin, ne savoit ce qu’il fesoit, n’a jamais excit'e de tumulte, ni recu d’argent pour cela, qu’il a une fois excit'e les habitants du faubourg S-te Antoine de se rendre aux portes de la B-lle mais sans mauvais dessein. A dit il est vrai une fois qu’il falloit aller aux filles de la visitation, soupconnant qu’il y avoit de fusils. Est innocent du crime d’emeute et de s'edition.
Conclusions du procureur du Roi. M-rs. Boucher d’Argis Rapporteur d’avis par jugement pr'evotal et en dernier Ressort de le declarer convaincu d’avoir le jour d’hier cherch'e `a exciter une s'edition en criant dans les rues qu’il falloit que le fauxbourg St. Antoine et les ouvriers de la Bastille se r'eunissent au fauxbourg St. Marcel pour aller dans les couvents indiquant `a cet effet un lieu de rendez-vous dans un cabaret rue St. Paul et donnant `a lire une carte portant invitation de ladite r'eunion et d’avoir par les propos et cris seditieux calomni'e les habitants des susdites fauxbourgs qu’il supposoit capables de se porter `a ses mauvais desseins; pour r'eparation-pendu, 200 fl. d’amende etc. (sic).