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ЖАНРЫ

Если душа родилась крылатой
Шрифт:

Il voit — et — simplement

D’un bond — dans le torrent!

Est-ce le pont, ou bien moi — qui tremble?

Sang ou vague — en eґmoi?

Glaceґe, je regarde — sans comprendre

Ma vie — qui se noie.

Qui soudain — d’un grand geste de cape

Me jeta — vers les cieux?

Qui soudain — rutilant, fit qu’eґclate

Flamme rouge — en feu bleu?!

L’eґclat. Du gouffre triomphe un son:

Lui, d’un saut — souplement

Soule`ve le corps comme un poisson

Droit comme le Torrent.

Tsar dresseґ parmi les flots pointus,

Et son front se laboure.

— Je te l’ai sauveґ, — a` preґsent: tue!

Et libe`re l’Amour!

Soudain quoi — s’est rueґ? Pas la trombe,

Non! Nulle intempeґrie!

Mais deux mains — suivant — l’eґquestre, montent

D’une — sans — son ami!

Noir mareґcage — aux volets s’ache`ve.

Voila` mon nouveau re ve.

Nuit pourchassante — et pas d’autre voie:

Le sang durcit.

Fils! Creґation de ma hanche, toi, —

Guide, conduis!

Brave, en avant! — L’Esprit des Montagnes

Est un, nous — deux.

Seuls l’aigle ici et l’aurore gagnent.

Nous — parmi eux.

L’ouragan! — Les dieux repartiront,

L’aigle en a peur...

Plus haut, l’aneґ! — Ces hauts lieux seront

Notre hauteur!

Rongeant la poussiе`re d’ici-bas,

J’enfante un fils —

Et la Foudre Divine s’abat:

L’aigle l’a pris!

C’est a` pic et nu et noir la`-haut!

Ses petits bras: deux barres.

Qui donc, sinon Zeus dans son berceau —

Tient l’aigle? Nul deґpart!

Rire. En reґponse — ailes en furie,

Griffes — perceuses: raides.

Qui me suivant — et d’eґclairs fit fuir —

Le tonnerre de l’aigle?!

Ra le. Un rugissement deґtoneґ

A pourfendu les monts.

Lui l’a leveґ comme un Premier-neґ,

Droit comme l’Invasion.

Tsar dresseґ parmi l’onde des nues,

Et son front se laboure.

Je te l’ai sauveґ, — a` preґsent: tue!

Et libe`re l’Amour.

Soudain quoi — a craqueґ? Le cur dur

D’un bois sec: nullement!

Mais deux mains — suivant l’eґquestre — d’une

Femme — sans — son enfant!

Cruelle aurore — aux volets s’ache`ve.

C’est mon troisie`me re ve.

Feґvrier. Deґformeґs, les chemins.

Folle neige — aux champs.

Balayeґs, tordus — les grands chemins

Par l’artel des vents.

Tantot cretes que le galop couche,

Et tantot — l’abrupt,

A talonner l’Equestre-Le-Rouge,

Ma route a son but.

Tantot la`! A porteґe de la main!

Taquin: — touche, va!

Bras absurdement tendus; devient

Neige — le cheval.

Me`ches du panache dans les yeux?

Ou saule, au virage?

Eh! les marieurs! — Ni une, ni deux...

Vents: au balayage!

Balayez, amassez les obstacles —

Plus haut que les rocs,

Que son cheval au sabot d’attaque,

Cloueґ la` — se bloque.

Les vents eґcoutent — que plainte cre`ve,

Et leur plainte cre`ve.

Il court sa course rouge sans treve,

Mon eґquestre reve.

Me`ches d’ailerons qui s’emballaient?

Ou saule, au virage?

Tenez — haut, tenez — haut les balais!

Vents: rage! A l’ouvrage!

Que voila`? Quelle butte carreґe

Emerge du sol?

Comme si la tempete cabrait

D’un coup cent coupoles.

Chasse couronneґe: enfin, la pause.

Deґja` mon front capte

Le feu des fers, deґja` dans ma paume

Le bord de la cape!

En renfort, avec glaive et tonnerre,

Le Tsar — Guerroyant!

Mais le cheval se rue et — tonnerre

Dans l’autel grondant.

J’avance et trane, telle une meute,

La troupe des vents.

Les voutes ne figent pas l’eґmeute

Des sabots sonnants.

Messe d’un mort — rond grondement monte —

Neige qui vrombit:

Le trone est renverseґ! — Vide! Monde

Sous terre — terni!

Geignez, geignez, murmurez — les murs!

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