ПСС. Том 24. Произведения, 1880-1884
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Et pour leur montrer que d'apres leur loi la richesse est proscrite et la pauvrete ordonnee, il leur dit une parabole: Il y avait un riche comme v[ou]s qui se parait, menait joyeuse vie tous les jours du matin au soir. Et a sa porte gisait un gueux couver[t] d'ulceres qui se nommait Lazare et qui desirait se rassasier de ce que tombait de la table du riche; mais au lieu de cela les chiens du riche lechaient les plaies du pauvre. Apres la mort de[s] deux le pauvre mourut il fut porte dans le sein d'Abraham, le riche dans l'enfer. Et voilа que le riche de l'enfer au milieu des tourments apercut Abraham et Lazare dans son sein. «Pere Abraham, dit le riche, habitue a ordonner au pauvre, aie pitie de moi et envoie moi Lazare pour qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau et me rafraоchisse la langue car je brule». Mais Abraham repondit:
Et partout ou il allait Jfesus] disait a tous: «Quiconque veut posseder la vie veritable doit renoncer a sa vie person[n]elle et etre pret a toutes les privations et toutes les souffrances pour avoir la vie veritable».
Chapitre VI (SUR LA TERRE COMME AUX CIEUX)
Ce n'est que l'accomplissement de la volonte de Dieu qui donne la vie veritable.
Et les septante disciples qu'il avait envoye pour precher le renoncement a soi me[me] revinrent pres de lui et dirent avec joie: «partout on nous ecoute, on n[ou]s obei[t] et ton enseignement fait disparaоtre le mal». Luc. X, 17.
Et J[esus] leur dit: Je m'attends a ce que mon enseignement detruit le mal, mai[s] ne v[ou]s rejouissez pas de votre pouvoir sur le mal; rejouissez v[ou]s de ce que v[ou]s memes v[ou]s remplissez la volonte du Pere. Luc. X, 20.
Et Jesus tomba en extase et dit: Je te loue, oh Pere, seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as voulu que les choses se decouvrent non seulement aux intelligents et aux savants mais qu' elles se revelent surtout aux simples. Je concois que c'est ainsi que tu l'as voulu. Luc. X, 21.
Toutes choses ont ete revelees a l'esprit de l'homme. Et ce n'est que l'esprit de l'homme qui concoit l'infini et l'absolu. Et l'infini et l'absolu n'est que l'esprit de l'homme. Et, se tournant vers ses disciples, il leur dit: Vous etes heureux de vivre dans notre tem[p]s et de concevoir la vrai[e] doctrine epuree de toute superstition. Plusieurs prophetes on voulu l'enseigner mais n'ont pu y parvenir. Luc. X, 21–24.
Et il dit: suivez ma loi v[ou]s tous qui vous donnez tant de mal et qui portez vos lourds fardeaux. Chargez — vous du fardeau de ma loi et vous saurez que je suis doux et bon de coeur et vous trouverez le bonheur de votre vie. Car le joug de ma loi est aise et le fardeau leger. Matt. XI, 28–30.
(Et il entra dans une maison, et la foule l'y suivit au point qu'il ne pouvait prendre son repas). Alors ses proches apprenant tout ce qu'il disait vinrent pour le prendre et l'emmener car on disait qu'il etait fou. Marc III, 21.
Mais J[esus] ne se livra pas et alla ailleu[rs]. Et les Juifs poursuivaient J[esus] et cherchaient a le faire mourir. J. V, 16.
Et les savants venus de Jerusalem disaient: «il preche le mal. Puisque ce n'est que par le mal qu'il detruit le mal». — Alors J[esus] leur dit: Si vous dites que c'est par le mal que je detruis le mal, vous dites un non — sens. L'ennemi ne peut pas detruire l'ennemi. Si quelqu'un detruit mon ennemi il n'est plus mon ennemi mais mon ami. Ou bien: Si l'ennemi detruit l'ennemi il se detruit lui — meme. Et si vous detruisez votre ennemi vous ne pouvez dire que ce pouvoir soit un mal. Si donc je detruis le mal cela ne peut etre que par le bien, l'esprit de Dieu. Et si je detruis le mal par l'Esprit de Dieu, l'esprit de Dieu s'est donc dejа manifeste a vous. — C'est pourquoi il est impossible d'etre indifferent a mon enseignement, il faut etre avec moi ou contre moi.
Il faut etre consequent et si vous dites que le fruit de l'arbre e[s]t mauvais, vous devrez dire que l'arbre l'est de meme. Matt. XII, 33.
Celui qui veut donc denigrer la source de mon enseignement doit denigrer l'esprit de Dieu.
Et le blaspheme contre l'esprit de Dieu est la seule faute des hommes qui ne peut etre pardonnee car c'est la revolte contre ce qu'il y a de plus saint, la volonte de Dieu.
Alors quelques uns des savant [s] pharisiens lui dirent:
«Dans tous les cas nous voudrions des preuves de ce que tu dis». Matt. XII, 38.Et J[esus] leur repondit: — Les gens demandent une preuve. Les Nineviens n'ont pas demande de preuves a Jonas. Il[s] ont vu et entendu Jonas et se sont convertis. Et a present quand c'est l'esprit de l'homme qui est plus convaincant que le sermon de Jonas qui le leur dit, ils demandent des preuves. Matt. XII. 38–40. Luc. XI, 29–32.
Et les juifs poursuivaient J[esus] et cherchaient a le faire mourir. J. V, 16.
Et J[esus] dit: (Ma doctrine n'est pas de moi mais de celui qui m'a donne la vie. J. VII, 16).
(Si quelqu'un veut faire la volonte de Dieu, il reconnaоtra si ma doctrine e[s]t de Dieu ou si je parle de mon chef. — [J. VII,] 17.
Celui qui parle de son chef dit ce que lui paraоt juste, a lui seul; mais celui qui dit ce qui est la volonte du Pere de tous les hommes parle de ce que connaissent tous les hommes. J. [VII,] 18.
Moise v[ou]s a donne une loi qu'il est impossible de suivre et v[ou]s ne [le] suivez pas et moi je v[ou]s donne une loi qui est ecrite dans vos consciences et v[ou]s voulez me faire mourir. J. VII, 19.)
Le peuple lui dit: alors tu es possede du demon. J. VII, 20.
(Et les orthodoxes lui dirent: «Tu rends temoignage de toi meme, ton temoignage n'est pas veritable». [J.] VIII, 13.
Et Jesus dit: Il est ecrit dans votre loi que le temoignage de deux hommes est digne de foi. Eh bien, c'est moi qui rend temoignage de moi et le Pere qui a donne la vie a tous les hommes me rend temoignage dans la conscience de tous les hommes. J. VIII, 17, 18.
Alors ils lui dirent: «Toi, qui es — tu?» Et J[esus] dit: je suis ce que je vous dis, ce que je v[ou]s enseigne. — [J. VIII, 25,] 26.
Lorsque v[ou]s aurez eleve la conscience de l'homme vous connaоtrez ce que je suis vous saurez que je ne fais et ne dis que ce qui est la volonte du Pere. [J. VIII,] 28.
Je ne suis pas seul puisque je fais la volonte du Pere de tous. 29.
Si vous accomplissez ma doctrine, vous serez avec moi f J. VIII,} 31) et v[ou]s connaоtrez la verite. Et la verite v[ou]s rendra libres. Vous ne l'etes pas, car v[ou]s etes esclaves du mensonge, ce n'est que la conscience de sa dependance du Pere qui peut vous affranchir. [J. VIII, 32–34.]
Et les juifs dirent: «N'avons nous pas raison de dire que c'est un Samaritain et qu'il est possede du demon?» J. VIII, 48.
Et J[esus] dit: Je ne suis pas possede du demon et je ne veux faire de mal et tuer personne, mai[s] vous vous appelez enfants d'Abraham et (cependant v[ou]s) etes (esclaves du mensonge). Vous voulez me faire mourir, moi qui ne v[ou]s ai dit que la verite. J. VIII, 39, 40, 49.
Vous le faites parce que v[ou]s ne connaissez [pas] le Pere veritable de tous les homme[s], vous servez votre pere a vous, qui est le mensonge — le demon. [J. VIII, 44.]