Французский шутя / Le francais en s'amusant
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La femme semble satisfaite et s’excuse.
Trois jours plus tard, l’homme regarde la t'el'evision et sa femme le frappe encore sur la t^ete par derri`ere `a l’aide d’une casserole.
– Mais qu’est-ce qui te prend?
– Ton cheval a t'el'ephon'e!
Une jeune fille revient tristement d’un souper en amoureux avec son petit ami. Elle va chez sa m`ere pour lui parler de ses malheurs.
«Tu as l’air bien triste,» demande sa m`ere, «que se passe-t-il?»
«Pierre m’a demand'e en mariage il y a `a peine une heure.»
«Mais, je croyais que tu l’aimais, c’est merveilleux, non?»
«Tu ne comprends pas, maman! Il est ath'ee!»
«Je ne vois pas o`u est le probl`eme. Ca ne t’emp^eche pas d’avoir tes propres croyances.»
«Mais… c’est absurde! Il ne croit m^eme pas que le ciel et l’enfer existent!» La m`ere regarde sa fille avec un sourire en coin.
«Ne t’en fais pas. Pour le ciel, il verra lorsqu’il sera mort et pour l’enfer, nous allons nous charger toutes les deux de lui prouver qu’il existe!»
Deux femmes ag'ees, toutes deux veuves, passent ensemble un mois de vacances sur la c^ote d’Azur. Tous les apr`es-midi, elles passent de longues heures sur le bord de la piscine de l’hotel pour se bronzer. En realit'e, elles cherchent `a faire des rencontres… Depuis cinq ou six jours, elles ont notamment rep'er'e un client de l’'etablissement qui, comme elles, consacre tous ses apr`es-midi `a se delasser pr`es de la piscine. L’homme, apparemment seul, n’est plus de la toute premi`ere jeunesse mais il a fi`ere allure. Un jour, l’une des deux femmes se d'ecide `a aborder le personnage et s’approchant de sa table, pr`es de la piscine, lui demande:
«Madame, c’est difficile de se r'eadapter `a la libert'e», r'epond l’homme. «Je viens de passer vingt ans de ma vie en prison…»
«Sans blague, et pourquoi?» demande la dame.
«J’ai 'et'e accus'e d’avoir etrangl'e ma troisi`eme femme.»
«Ah bon? Et votre seconde 'epouse?» demande la dame par curiosit'e.
«On m’a condamn'e pour lui avoir tir'e huit coups de fusil dans le coeur.»
«Dites donc… Et, si je peux me permettre, qu’est-il arriv'e `a votre premi`ere femme?»
«Elle est accidentellement tomb'e d’un immeuble de trente 'etages…»
La dame se retourne alors en direction de son amie rest'ee de l’autre c^ot'e de la piscine, et avec un grand sourire, elle lui crie: «Marie, Marie, il est c'elibataire!»
Pendant la r'ep'etition du mariage, le futur mari'e prend monsieur le cur'e `a part, et lui dit `a l’oreille:
– Ecoutez monsieur le cur'e, voici un billet de 500 francs. En 'echange, je voudrais que vous modifiez un peu le sch'ema classique de la c'er'emonie…
En particulier, je voudrais que quand vous vous adresserez `a moi, vous laissiez tomber la partie o`u je dois promettre «d’aimer, honorer et respecter mon 'epouse, renoncer aux autres femmes et lui ^etre fid`ele comme jamais».
Le cur'e prend le billet sans mot dire, et le futur mari'e s’en va satisfait et confiant.
Le jour du mariage, le moment fatidique de la promesse approche.
Le cur'e se tourne vers le mari'e et lui dit en le regardant droit dans les yeux:
– Promets-tu de te prosterner devant elle, d’ob'eir `a chacun de ses ordres, de lui apporter le petit d'ejeuner au lit tous les matins, et de jurer devant Dieu et ta femme exceptionnelle que jamais au grand jamais, tu ne regarderas une autre femme?
Le jeune gars ravale sa salive [16] , rougit, regarde autour de lui avec angoisse et r'epond d’une voix `a peine perceptible [17] :
– Oui je le veux.
…Puis le jeune mari'e se penche vers le cur'e et lui siffle:
– Je pensais qu’on avait fait un march'e!
Alors le cur'e lui met son billet de 500 dans la poche et murmure `a son oreille:
– Elle m’a fait une meilleure offre.
16
ravale sa salive –
сглотнул слюну17
`a peine perceptible – едва слышный
Un groupe de jeunes femmes arrive sur le lieu de leurs vacances…
Elles se mettent `a la recherche d’un h^otel et tr`es vite en trouvent un `a cinq 'etages avec un panneau qui indique «Exclusivement pour les femmes».
Elles d'ecident d’entrer.
Le gars de la r'eception leur fait la visite 'etage par 'etage…
Au premier 'etage, un panneau indique «Ici les hommes font tr`es mal l’amour, mais sont tr`es agr'eables, gentils et sensibles».
Les filles se tordent de rire [18] et sans s’attarder montent au deuxi`eme.
18
se tordent de rire – умирают от смеха
Le panneau du deuxi`eme 'etage indique «Ici les hommes font merveilleusement bien l’amour, mais g'en'eralement traitent tr`es durement les femmes».
Cela ne leur parait pas acceptable, elles continuent `a monter…
Troisi`eme 'etage, le panneau indique «Ici tous les hommes sont d’excellents amants et ils sont sensibles aux d'esirs et ils ont besoin de femmes».
Cela parait id'eal mais il reste encore deux 'etages…
Elles continuent l’ascension…
Au quatri`eme 'etage, le panneau est surprenant «Ici les hommes ont des corps d’Appolon, sont sensibles et attentifs `a leur compagne, experts en amour, tous c'elibataires, blind'es d’argent et pr^ets `a se marier».
Les voil`a ravies, mais d'ecid'ement intrigu'ees, elles poursuivent jusqu’au cinqui`eme…
Quand elles arrivent au cinqui`eme, le panneau indique «Ici il n’y a pas d’hommes! Cet 'etage n’a 'et'e construit que pour d'emontrer qu’il est impossible de satisfaire une femme, elle visera toujours plus haut».
Le travail
Un fou 'ecrit une lettre.
Le directeur lui demande:
«A qui 'ecrivez-vous?
– A moi.
– Et qu’est-ce que vous avez mis?»
Le fou lui r'epond: «Je ne sais pas, monsieur le directeur: je ne l’ai pas encore recue!»
– Moi, lance un homme accoud'e au comptoir d’un bistrot [19] , j’ai tous mes ennuis derri`ere moi.
– Vous voulez dire que vous n’avez plus aucun ennui?
– Pas du tout! Mais je suis conducteur d’un bus scolaire.
Un P.D.G. [20] recoit dans son bureau un de ses employ'es.
19
accoud'e au comptoir d’un bistrot – облокотясь на барную стойку
20
P.D.G. (pr'esident directeur-g'en'eral) – генеральный президент-директор